Liftvrac elevating conveyor

Manutention en continu: l’innovation technologique, un moyen de lutter contre le gaspillage alimentaire

Dans le cadre de l’amélioration continue de ses procédés, l’entreprise Pro Sain, spécialisée dans la transformation de fruits et légumes bio, a choisi de remplacer son ancien convoyeur à tasseaux par un Liftvrac.

Michel Tresserras, son Responsable Technique, revient sur les bénéfices que ce système de manutention innovant apporte à cette PME familiale, installée à Bages dans les Pyrénées-Orientales.

« Notre positionnement nous pousse à être particulièrement exigeants en matière de procédés. »

Pro Sain a opté pour le développement durable dès sa création en 1968, à une époque où peu de personnes y croyaient encore. 40 ans plus tard, l’entreprise propose plus de 200 recettes élaborées à partir d’ingrédients 100% bio et revendique le goût inimitable des fruits et légumes cueillis à maturité, à proximité du lieu de production.
L’utilisation de matières premières plus savoureuses, mais aussi plus délicates à manipuler, et une volonté le limiter autant que faire se peut les rejets dans l’environnement, guident aujourd’hui l’entreprise dans l’amélioration continue de ses procédés de production.

« Le principal avantage du Liftvrac est de supprimer les pertes de produits que nous avions avec notre élévateur à tasseaux. Cet équipement nous permet ainsi de lutter contre le gaspillage alimentaire, et se révèle de surcroît très rentable à court terme. »

Malgré tout le soin apporté par Pro Sain à la manutention de ses produits, l’élévateur à tasseaux utilisé auparavant pour le convoyage des légumes générait entre 3 et 5% de perte au niveau des matières premières. Des pertes non seulement dommageables à l’entreprise sur le plan économique, mais aussi éthiquement incompatibles avec les convictions fortes qui l’animent.
Michel Tresserras s’est donc mis en quête d’un nouveau système de manutention, et a opté pour le Liftvrac, un convoyeur-élévateur doté d’une bande transporteuse qui se referme en tube autour du produit et l’accompagne en permanence. Grâce au Liftvrac, Pro Sain peut désormais élever
tous types de légumes, y compris des petits pois ou des grains de maïs, jusqu’à sa doseuse à poches, sans la moindre perte.

« Les tests de validation nous ont complètement rassurés sur la capacité du Liftvrac à transporter des produits fragiles. »

Convaincu dès le départ que le Liftvrac lui permettrait de supprimer les pertes produit, Michel Tresserras craignait néanmoins que ce nouveau système de manutention ne fasse subir des contraintes importantes aux ingrédients particulièrement fragiles mis en oeuvre chez Pro Sain. Cette crainte a été totalement levée lors des essais de validation, réalisés notamment sur des raviolis que Pro Sain conditionne frais. Bien que particulièrement friables et sensibles à l’écrasement, ils ne sont absolument pas malmenés par le Liftvrac. Un constat qui vaut également pour les légumes que l’entreprise met un point d’honneur à ne conditionner que lorsqu’ils sont à parfaite maturité.

« Le Liftvrac est très facile à nettoyer. C’est un point important, surtout pour les légumes qui sont frits avant d’être mis en bocaux. »

Michel Tresserras apprécie enfin la grande facilité de nettoyage du Liftvrac. Tous les éléments de l’appareil se démontent très facilement, et en une dizaine de minutes à peine, celui-ci est parfaitement propre. Ce point ce révèle particulièrement bénéfique pour les légumes qui passent par la friteuse avant d’être conditionnés. Il permet d’ôter très facilement toute trace de gras, ce qui était quasi-impossible avec le convoyeur à tasseaux. Et cette rapidité de nettoyage joue aussi sur l’impact environnemental de l’entreprise en lui permettant de réduire ses consommations d’eau.

En savoir plus sur le Liftvrac, convoyeur-élévateur de vrac, cliquez ici

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  1. […] La plupart des initiatives visant à réduire le gaspillage alimentaire ciblent aujourd’hui le consommateur final. Pourtant, dans son étude sur le sujet*, la Communauté Européenne estime que 39% du gaspillage alimentaire est imputable aux industriels du secteur. Malgré les faiblesses statistiques largement documentées dans l’étude, ce chiffre qui semble a priori colossal correspond à des pertes de matières premières de «seulement» 5%. Des pertes que les industriels ont aussi un intérêt purement économique à réduire, et pour lesquels les équipementiers travaillent à des solutions applicables sur toute la chaîne de production, comme par exemple le contrôle par vision (lire à ce sujet la tribune de Christophe Venaille) ou l’innovation technologique en matière de convoyage pour éviter les pertes de matière (lire à ce sujet l’article consacré au Liftvrac) […]

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