Procédés d’emballage : vers toujours plus de performance et de flexibilité

L’évolution des marchés des biens de grande consommation impose aux industriels de s’adapter à des cycles irréguliers et à des séries de plus en plus courtes sans pour autant augmenter leurs coûts ni perdre en réactivité. Conscients que l’excellence est plus que jamais de mise pour les chaînes de conditionnement, les équipementiers font donc évoluer leurs solutions pour concilier productivité et flexibilité.

Accroître le taux d’utilisation des chaînes pour éviter les surcapacités inutiles

Comme le souligne Pierre-Yves Berthe dans sa tribune Packaging Trends, les exigences de juste-à-temps de la grande distribution peuvent amener les industriels à surinvestir dans leurs capacités de production afin d’être certains de répondre à la demande. C’est pour leur éviter ces investissements inutiles que les équipementiers travaillent à augmenter le taux de rendement synthétique et la performance globale des chaînes de conditionnement. Dans cette quête de performance, leurs principaux points de mire sont la réduction des temps morts et l’optimisation des interfaces entre les machines.

(Lire à ce sujet la tribune de Pascal de Guglielmo)

Simplifier les changements de série pour répondre à l’hyper-segmentation

Avec la réduction de la taille des séries, liée à l’augmentation du nombre de références proposées pour couvrir les besoins de tous les segments de clientèle, le principal temps mort à combattre est celui consacré aux interventions machine nécessaires aux changements de série. Pour ce faire, les équipementiers développent des machines plus simples, plus faciles à nettoyer, qui requièrent un minimum d’opérations pour passer d’une série à une autre. Mais aussi des machines capables de conditionner plusieurs types de produits, de s’adapter à différents types de matériaux, notamment recyclés, et à des emballages plus légers.

(Lire le point de vue d’un fabricant de boissons à ce sujet dans la tribune d’Arnaud Rolland)

La mécatronique et la robotique révolutionnent les procédés d’emballage

Andrea Barbolini explique en détail dans sa tribune comment l’émergence de la mécatronique a contribué à changer en profondeur la conception des machines d’emballage et permis de produire plus tout en restant flexible. Plus récemment, c’est la robotique qui s’est invitée dans les procédés d’emballage, passant de la fin de ligne aux opérations de conditionnement primaire et secondaire. Son succès grandissant est sans doute lié au fait qu’elle permet d’offrir un maximum de flexibilité dans un minimum d’encombrement au sol.

(Lire à ce sujet la tribune de Florence Bertaux)

On l’aura compris, c’est aujourd’hui l’automatisation flexible qui est à l’honneur chez les équipementiers pour maintenir la compétitivité des procédés d’emballage. Une évolution pensée à l’origine à des fins économiques, mais dont il est intéressant de noter qu’elle conduit également à une meilleure ergonomie et plus de sécurité pour les utilisateurs, deux exigences de plus en plus fortes chez les industriels, comme l’explique Nathalie Pereira.

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